Charli rend hommage à Johnny...

"Ce que je sais", "Laura", "Le pénitencier", "J'oublierai ton nom", "Requiem pour un fou"...... Et la liste est encore longue. Alors que l'on soit fan ou non de Johnny, on ne peut ignorer Johnny. Tout comme on ne pouvait occulter l'hommage qui lui a été rendu.

C'est dans cet état d'esprit que notre Président et moi même, sommes allés dans notre belle Capitale pour immortaliser et être témoins de ce moment d'histoire de la chanson française.

05h30 départ de Chartres, sous un froid glacial et des routes verglacées. 06h45, la voiture est garée porte de Vanves. Nous plongeons dans le métro. 07h15, nous voilà sur site.

Premier repérage des lieux. Déjà beaucoup de monde aux abords de l'église de la Madeleine. Quelques minutes de réflexion, le temps de voir où se positionner. Voilà que le premier rang est déjà pris d'assaut. Plus question de lâcher la barrière. "Qui part à la chasse perd sa place" prend tout son sens.

4 à 5h à attendre patiemment le passage du "Taulier", dans le froid sous un ciel d'un bleu profond. Le tout dans la bonne humeur, parmi les fans, parmi les chants.

Environ 12h30, le cortège se présente à l'entrée de l'avenue. La ferveur monte, la foule s'agite, les bras se lèvent. La pression se fait plus forte derrière nous. On ne peut s'empêcher d'avoir un frisson que de sentir cette ferveur immense grandir et s'élever sur son passage. L'organisation est parfaite. Tout est fait pour que les gens aient le temps de saluer leur idole par de longues pauses, que le cortège effectue tout au long du parcours. La voiture est quasi à porter de bras.

Puis moment de rassemblement solennel autour des écrans et aux abord de l'église de la Madeleine pour la cérémonie religieuse. Silence et unité.  

Si les conditions pour prendre des photos ont été difficiles, il n'en reste pas moins un joli souvenir emprunt de moments rassemblements, de recueillements, de dignité et de respects, malgré une foule à perte de vue. Un moment où toutes les générations étaient rassemblées, enfants jusqu'aux grands parents. Un moment où on a pu juger de l'attachement des gens à Johnny mais aussi de ses amis qui le suivaient dans le cortège. Amis qui malgré leur tristesse apparente, ont eu la gentillesse de saluer le Public, tel notre Jean Réno, qui malgré ses larmes, a eu cette délicatesse de laisser sa vitre ouverte et de remercier les gens.

Quelques autres jolis moments... Ce dernier tour du cortège autour de l'église de la Madeleine pour que le public salue une dernière fois Johnny. Les gens qui scandent "Michel Michel Michel" à la sortie de l'église de Michel Drucker. Et enfin, la délicatesse de la douce Laetitia,  qui ouvre sa fenêtre pour saluer une dernière fois le public.

Pas de débordements, pas d'excès, que du respect avec un public vraiment au plus près. Je crois que notre Johnny aurait été satisfait.